
« Mes chers amis, aujourd’hui, j’aimerais aborder deux concepts fondamentaux qui influencent notre vie quotidienne : le contrôle et la peur. Bien qu’ils soient souvent interconnectés, chacun de ces termes possède cependant sa propre essence. Nous verrons également que derrière chacune de ses peurs se trouvent une blessure beaucoup plus profonde, celle de notre âme en quête de réparation.
Définissions ces deux concepts, si vous le voulez bien, avant de passer aux travaux pratiques.
Le contrôle, peut être défini comme la tentative de diriger ou de réguler des situations, des événements ou même des personnes afin d’obtenir un résultat souhaité. C’est une réponse naturelle à l’incertitude de la vie. Nous cherchons à établir des certitudes, à anticiper les résultats et à minimiser les risques. Cependant, cette quête de contrôle peut parfois devenir excessive, nous poussant à vouloir maîtriser des aspects de notre vie qui échappent à notre influence. Cela peut engendrer du stress, de l’anxiété et une sensation d’épuisement, car nous réalisons que certaines choses sont tout simplement hors de notre portée. Je vous invite à lire ou à relire cet enseignement « Lâcher-Prise et Contrôle : Trouver l’Équilibre Intérieur » pour en savoir d’avantage.
La peur, quant à elle, est une émotion fondamentale qui émerge en réponse à une menace perçue, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Elle peut être définie comme une réaction instinctive qui nous protège en nous avertissant des dangers potentiels. La peur peut nous motiver à agir, à nous protéger et à prendre des décisions prudentes. Cependant, lorsqu’elle devient excessive ou irrationnelle, elle peut nous paralyser, nous empêchant d’avancer et de saisir les opportunités qui se présentent à nous.
Il est essentiel de comprendre que le contrôle et la peur sont souvent liés. La peur de l’inconnu ou de l’échec peut nous pousser à vouloir exercer un contrôle sur notre environnement. Nous croyons que si nous pouvons tout maîtriser, nous éviterons la douleur et l’incertitude. Cependant, cette approche peut nous enfermer dans un cycle de stress et d’anxiété, nous éloignant de notre véritable essence.
Voici donc quelques conseils :
Acceptez l’incertitude : Reconnaître que certaines choses échappent à votre contrôle peut être libérateur. Apprenez à embrasser l’inconnu comme une opportunité de croissance.
Identifiez vos peurs : Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous effraie réellement. Comprendre vos peurs peut vous aider à les surmonter et à réduire leur pouvoir sur vous. Reportez-vous, pour vous aider dans votre quête à la liste ci-dessous, qui aborde les principales peurs.
Pratiquez la pleine conscience : Une nouvelle fois, la méditation et la pleine conscience peuvent vous aider à rester ancré dans le moment présent, réduisant ainsi l’anxiété liée à la nécessité de tout contrôler. Vous pouvez aussi, centrés sur le cœur, visualisez que vous couper les liens de peurs, besoins et blessures que vous avez identifiés, puis vous remplissez le vide laissé par de la lumière.
Fixez des limites : Apprenez à reconnaître les domaines où vous pouvez exercer un contrôle positif et ceux où il est préférable de lâcher prise.
Agissez avec courage : Parfois, il est nécessaire de faire face à vos peurs et de prendre des risques. Chaque petit pas vers l’inconnu peut renforcer votre confiance en vous.
Et voyons maintenant les peurs les plus courantes, le besoin de contrôle ainsi que la ou les blessure.s de l’âme souvent associés. Concernant ce dernier aspect, il fera l’objet d’un de mes prochain enseignements « Les blessures de l’âme : un sens à notre existence » dans lequel je rentrerai plus dans le détail.
J’ai établi cela sous forme de liste pour essayé de rendre cet enseignement le plus clair possible.
La peur de l’échec
Ce qui se cache derrière : La peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir soi-même ou les autres, et la crainte de perdre des opportunités. Cela peut également être lié à des attentes élevées que l’on se fixe.
Besoin de contrôle : Cette peur pousse souvent à vouloir tout maîtriser pour éviter de décevoir ou de subir un échec. On peut se sentir obligé de planifier chaque détail pour garantir un résultat positif.
Blessure de l’âme : Elle est souvent liée à une blessure d’abandon ou de trahison, où l’on a été critiqué ou rejeté pour ses efforts, entraînant un sentiment d’inadéquation.
La peur du rejet
Ce qui se cache derrière : Le besoin d’acceptation et d’appartenance. Cette peur peut être liée à des expériences passées de rejet ou de critique, entraînant une anxiété sociale.
Besoin de contrôle : Pour éviter le rejet, on peut essayer de contrôler les perceptions des autres, en cherchant à plaire ou à anticiper leurs réactions.
Blessure de l’âme : Cette peur est directement liée à une blessure d’abandon, où l’on a ressenti que l’on n’était pas assez bien pour être aimé, ce qui crée une anxiété sociale.
La peur de l’inconnu
Ce qui se cache derrière : L’incertitude et le manque de contrôle sur les événements futurs. Cela peut également refléter une résistance au changement et une préférence pour la sécurité.
Besoin de contrôle : Cette peur incite à vouloir tout planifier et à éviter les situations incertaines, car l’inconnu est perçu comme menaçant.
Blessure de l’âme : Elle peut découler d’expériences de perte, où des changements soudains ont entraîné des pertes significatives, créant une aversion à l’incertitude.
La peur de la perte
Ce qui se cache derrière : La crainte de perdre des personnes, des biens ou des situations qui nous sont chères. Cela peut également être lié à des expériences de perte antérieures qui ont laissé des cicatrices émotionnelles.
Besoin de contrôle : Pour éviter la douleur de la perte, on peut essayer de contrôler les relations ou les situations, en s’accrochant à ce que l’on a.
Blessure de l’âme : Cette peur est souvent liée à une blessure de séparation, où l’on a vécu des pertes d’êtres chers, entraînant une angoisse face à l’idée de perdre à nouveau.
La peur de l’intimité
Ce qui se cache derrière : La peur d’être vulnérable et de s’ouvrir aux autres. Cela peut être lié à des blessures émotionnelles passées ou à des craintes de dépendance.
Besoin de contrôle : Pour éviter d’être blessé, on peut tenter de contrôler la profondeur des relations, en gardant les autres à distance.
Blessure de l’âme : Cette peur peut être liée à une blessure de trahison, où l’on a été blessé par des personnes en qui l’on avait confiance, rendant difficile l’ouverture aux autres.
La peur de l’abandon
Ce qui se cache derrière : La crainte d’être laissé seul ou de ne pas être soutenu. Cela peut être lié à des expériences d’abandon dans l’enfance ou à des relations instables.
Besoin de contrôle : Cette peur pousse à vouloir contrôler les relations pour éviter d’être laissé seul, en cherchant à maintenir des liens à tout prix.
Blessure de l’âme : Elle est directement liée à une blessure d’abandon, où l’on a vécu des expériences d’abandon émotionnel ou physique.
La peur de la critique
Ce qui se cache derrière : Le besoin de validation et d’approbation des autres. Cela peut également refléter une faible estime de soi et une sensibilité accrue aux jugements extérieurs.
Besoin de contrôle : Pour éviter la critique, on peut essayer de contrôler son image et ses actions, en cherchant à plaire aux autres.
Blessure de l’âme : Cette peur peut découler d’expériences d’humiliation, où l’on a été ridiculisé ou critiqué, entraînant une sensibilité accrue aux jugements extérieurs.
La peur de la vulnérabilité
Ce qui se cache derrière : La crainte de montrer ses émotions et ses faiblesses. Cela peut être lié à des expériences où la vulnérabilité a été exploitée ou ridiculisée.
Besoin de contrôle : Pour éviter d’être blessé, on peut tenter de contrôler ses émotions et de ne pas montrer ses faiblesses.
Blessure de l’âme : Cette peur est souvent liée à des expériences de trahison ou d’humiliation, où l’on a été blessé en montrant sa vulnérabilité.
La peur de l’engagement
Ce qui se cache derrière : La peur de perdre sa liberté ou de ne pas être capable de répondre aux attentes d’une relation. Cela peut également être lié à des expériences de relations passées qui ont mal tourné.
Besoin de contrôle : Cette peur incite à vouloir contrôler la profondeur des relations pour éviter de perdre sa liberté.
Blessure de l’âme : Elle peut découler d’expériences de relations instables ou de ruptures douloureuses, entraînant une réticence à s’engager.
La peur de la solitude
Ce qui se cache derrière : La crainte de ne pas avoir de soutien ou de connexion avec les autres. Cela peut être lié à des expériences de solitude dans le passé ou à une dépendance émotionnelle
Besoin de contrôle : Pour éviter la solitude, on peut essayer de contrôler les relations, en s’accrochant à des personnes même si elles ne sont pas saines.
Blessure de l’âme : Cette peur est souvent liée à une blessure d’abandon, où l’on a vécu des expériences d’isolement.
La peur de l’échec financier
Ce qui se cache derrière : L’anxiété liée à la sécurité matérielle et à la stabilité. Cela peut être influencé par des expériences passées de difficultés financières ou par des croyances limitantes sur l’argent.
Besoin de contrôle : Cette peur pousse à vouloir contrôler ses finances de manière excessive, en évitant tout risque.
Blessure de l’âme : Elle est souvent synonyme d’insécurité. Cette peur peut être influencée par des expériences de difficultés financières passées, entraînant une anxiété face à la stabilité matérielle.
La peur de la maladie ou de la mort
Ce qui se cache derrière : L’angoisse face à l’incertitude de la vie et de la mort. Cela peut également refléter des préoccupations sur la qualité de vie et le désir de contrôler sa santé.
Besoin de contrôle : Cette peur peut pousser à vouloir contrôler leur santé, leur bien-être, leur apparence de façon excessive (alimentation, exercice physique, avis médicaux…), à s’enfermer dans sa zone de confort pour se protéger, à surprotéger les autres…
Blessure de l’âme : La blessure de la perte. Cette peur peut découler d’expériences de perte de proches ou de confrontations avec la mortalité, créant une angoisse face à l’inconnu.
En fin de compte, mes chers élèves, le contrôle et la peur sont des éléments naturels de notre expérience humaine. En apprenant à les reconnaître et à les gérer, nous pouvons cultiver une vie plus équilibrée et épanouissante. N’oubliez jamais que la véritable force réside dans notre capacité à avancer malgré l’incertitude, à embrasser la vie avec toutes ses complexités, en résumé à s’autoriser à lâcher-prise.
Merci de votre attention, et à très bientôt pour de nouveaux enseignements. »
contrôle et peur : voyage au coeur de nos blessures